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Vendredi 15 novembre 2019 20h30

THÉÂTRE
CHARLEVILLE-MEZIERES

LARS DANIELSSON "LIBERETTO"


photo Jan Soederstroem


Lars Danielsson :
contrebasse, violoncelle 
Grégory Privat :
piano
Krister Jonsson :
guitare
Magnus Öström :
percussions et batterie  

en partenariat avec le Théâtre de Charleville-Mézières
l

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Réservations : théâtre 03 24 32 44 50

Tarif plein : 21€, Adhérents CAJ, abonnés théâtre : 18€, - de 26 ans, demandeurs d'emploi : 13€

Réservations en ligne :



LARS DANIELSSON
"LIBERETTO"



photo Thomas Schloemann

 

Ce serait une erreur d’assimiler le Suédois Lars Danielsson au jazz de fjord ou de climat ambiant. Ce contrebassiste et violoncelliste, formé au Conservatoire de Göteborg, dispose d’oreilles ouvertes sur le classique bien sûr, mais également sur le jazz et l’Orient. La chaleur qu’il recherche sur ces territoires aurait tendance à faire fondre la glace. Après avoir été sideman dans les années 80 aux côtés de John Scofield, Jack DeJohnette ou Mike Stern, il entreprend une carrière plus personnelle avec son premier quartet en 1986 avec notamment Dave Liebman et Bobo Stenson.

Il rejoindra plus tard les rangs du fameux label allemand «ACT», qui est au jazz des années 2000 ce que Blue Note a été dans les années 1950 – 1960 : un révélateur de talent, un défricheur.

Toutes ses productions récentes, jusqu'à "Summerwind" enregistré en duo avec Paolo Fresu en 2019, sont sorties sur ce label, qui lui doit ses plus gros succès, notamment via ses participations aux albums de Youn Sun Nah. Plus largement, il est devenu l’un des piliers emblématiques du label, en collaborant régulièrement avec Iiro Rantala, Leszek Możdżer ou Nils Landgren. ACT permet à Danielsson de libérer son talent de compositeur et de producteur avec le projet Liberetto, jeu de mots évoquant le libretto du lyrique, fondateur de la mélodie et de la liberté (du jazz).

En 2012 paraissait le premier volume de Liberetto, disque très réussi où Danielsson affirmait, plus encore qu’auparavant, son goût et son talent pour les mélodies simples et chantantes. Il confirmait l’essai avec deux nouveaux volumes en 2014 et 2017, chaque formule accueillant des musiciens prestigieux.

Dans la formation actuelle,  le talentueux Martiniquais Grégory Privat, au piano, apporte une touche créole  et une fantastique énergie dans ses improvisations. Le batteur n'est rien de moins que Magnus Öström, vétéran du légendaire trio suédois EST. Ajoutez-y quelques discrets arpèges de la guitare de John Paricelli, et vous obtiendrez une musique aussi harmonieuse que sophistiquée, à même de séduire tant l’amateur chevronné que le néophyte.

Le résultat est passionnant, onirique, séduisant, et incarne avec éloquence la force tranquille du jazz européen.

"Le gros morceau du soir, c’est Liberetto (mot forgé pour rendre hommage à la musique de chambre et à la liberté qu’on peut y trouver) du contrebassiste suédois Lars Danielsson, dernier volet d’un projet musical qui a donné déjà trois beaux disques sur le label Act. Le pianiste des deux premiers opus était Tigran Hamasyan, et celui du troisième Grégory Privat, et l’on comprend dès le début du concert que Lars Danielsson n’a pas perdu au change.

Il y a quelque  chose de féérique et d’enchanteur dans cette musique de haute altitude, très mélodique, un peu planante, mais en même temps gorgée d’énergie, en particulier parce-qu’elle a deux tigres dans son moteur, Grégory Privat au piano, et Magnus Öström , ancien d’EST à la batterie. Sur Lviv, Grégory Privat entre en combustion de manière spectaculaire. Sur Passacaille, Magnus 0ström  ne le lâche pas d’une semelle aux balais, et je me dis en l’écoutant que je n’ai jamais entendu de batteur jouer avec une légèreté aussi féroce. Quant à Lars Danielsson, souriant et serein, il met tout le monde sur les rails avec son drive irrésistible, et ses arrangements inventifs (où les arrières-plans sont toujours aussi soignés que les premiers, avec souvent une sorte de filigrane qui vient enrichir la trame sonore). En un ou deux chorus brillants, il rappelle aussi à quel point son instrument lui obéit au doigt et à l’oeil. C’est le genre de virtuose entre les mains duquel une contrebasse semble se transformer en guitare. Splendide."
JF Mondo- Jazz Magazine
- compte-rendu du Gaume Jazz Festival Août 2018

 

 


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